b) A quoi sert-il ?

Pour commencer, l’électrocardiogramme dispose d’électrodes que l’on va apposer au niveau des chevilles, des poignets (on en pose 4 sur les membres supérieurs) et sur la poitrine (on en pose 6 au moins). Cet examen est effectué au service cardiologie d’un hôpital.

Lors d’un bilan de santé ou avant une opération chirurgicale lourde, on peut faire un ECG en prévention. On peut aussi bénéficier d’un ECG lorsque l’on ressent des douleurs thoraciques. Il est aussi utilisé dans le cas de certaines maladies comme un infarctus du myocarde (plusieurs artères se bouchent), de l’hypertension artérielle, des troubles du rythme cardiaque, des problèmes métabolique, médicamenteux ou hémodynamique, …

Cet examen, il faut le préciser, a l’avantage d’être sans risque. Il est non douloureux. Il est rapide, il faut en générale une dizaine de minutes pour obtenir le tracé. Le médecin fait ensuite son diagnostic.

Le patient peut aussi faire un électrocardiogramme d’effort. Il est fondé sur le même principe. Le patient doit pédaler sur un vélo à vitesse constante. Au fur et à mesure on met une résistance de plus en plus forte au pédalage ce qui incite au patient à pédaler plus fort. Cet examen peut aussi se faire sur un tapis roulant. La vitesse de celui-ci augmente progressivement lors de l’examen. Il est utilisé lorsque le patient contracte une douleur au niveau de la poitrine, des essoufflements ou encore des vertiges.

Certaine personne dispose aussi d’un électrocardiographe personnel. Celui, porté par le patient pendant 24 heures, sert à identifier des problèmes qui surviennent en discontinuité au cours de la journée. Ce dispositif est aussi appelé Holter cardiaque ou encore Holter-ECG.